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Troisième campagne de l'enquête en ligne "De StopCovid à TousAntiCovid - Usages et non-usages des solutions mobiles publiques développées pour la Covid19"
from February 20, 2021 to March 10, 2021
Projet de recherche "Cov On My Mobile"
WP1, Cross Disciplinary Project RISK
Laboratoire Pacte
Grenoble-INP Génie Industriel
(Université Grenoble Alpes)
C'est reparti !
=> Vous n'utilisez pas / utilisez TousAntiCovid ?
=> Vous avez plus de 15 ans et vivez en France ?
Cette enquête a besoin de votre témoignage !
Racontez-nous ce que vous pensez aujourd'hui de l'application.
Votre regard a-t-il changé ? Etes-vous lassé de tout ce qui touche au Covid ?
L'arrivée des variants, de la vaccination ont changé votre perception des risques ?
Votre usage de l'application est-il différent par rapport à novembre ou décembre ?
Campagne en ligne du samedi 20 février au mercredi 10 mars 2021.
Le questionnaire ne recueille aucune données personnelles ou d'opinion.
Les technologies mobiles à grande échelle sont-elles utiles pour mieux se protéger ?
La recherche Cov On My Mobile questionne la capacités de ces technologies à soutenir la résilience des individus et des communautés dans le contexte de la pandémie de la COVID-19.
Dans les différents pays touchés par la pandémie, des stratégies forts différentes ont été déployées par les gouvernements vis-à-vis de ces applications mobiles : simple tracing, informations, gestion de l'exposition, auto-questionnaire santé, vaccination...
Ces stratégies traduisent différentes manières "d'enrôler" les citoyens dans la gestion de la crise.
En savoir plus
Des campagnes successives pour saisir les évolutions en terme d'appropriation
Les chercheurs souhaitent mesurer l'évolution des usages en fonction de quatre facteurs :- Les caractéristiques de l’objet technique : en France l'application ne cesse de proposer de nouveaux services au fil des mois !
- La situation pandémique : les différentes phases pandémiques que connaissent nos sociétés depuis un an, la longue durée de la crise.
- Les décisions gouvernementales : confinement, couvre-feu, fermetures des espaces publics...
- L’appropriation par les utilisateurs : l'intégration de l'application dans son quotidien, l'instauration de "rituels" où elle trouve sa place, l'identification de facilités de contournement.
Pour la France, cinq vagues de 20 jours de collectes sont organisées, entre novembre 2020 et l’été 2021.
Que nous ont appris les premières campagnes ?
D'une manière générale les deux premiers volets de l'enquête ont révélé un intérêt certain : 2831 répondants pour la campagne de novembre 2020 et 2400 pour celle de décembre/janvier 2021 !
Une expression libérée
La possibilité de nombreuses réponses ouvertes et d'un commentaire libre en fin de questionnaire a recueillir les ressentis des participants. Lors de la publication de l'enquête, ils se sont aussi exprimés sur les réseaux sociaux. Chacun a témoigné de la satisfaction d'être écouté, entendu, et d'une attente importante concernant les résultats de l'enquête. Des doutes, des interrogations sur l'efficacité des mesures ont également été exprimés, parfois une certaine lassitude. Une restitution rapide des résultats, même préliminaires, répond à cette demande.
Un fort dynamisme des réseaux sociaux
L’enquête en ligne a reposé sur un élan de solidarité, d'enthousiasme via les réseaux sociaux. La diffusion du questionnaire s'est appuyée sur cinq canaux :
=> la presse régionale numérique : huit titres régionaux ont relayé cette enquête ;
=> les réseaux sociaux :
- groupes locaux d’entraide Facebook (9 groupes - audience : 235 115 membres)
- groupes d’échanges non polémiques sur le Covid19 à 81 800 membres
- réseaux Twitter, Instagram, Discord
=> la communication officielle (CHU, université Grenoble Alpes, ministère de l’Education nationale...) ;
=> les réseaux professionnels ;
=> les réseaux personnels.
La deuxième enquête en ligne va fortement s'appuyer sur les réseaux d'entraide locaux Facebook : 50 d'entre-eux ont donné leur accord lors de la pré-campagne (soit une audience de presque 500 000 membres).
Un échantillon typique des enquêtes en ligne,
non représentatif de la population française :
L'échantillon du questionnaire "De StopCovid à TousAntiCovid" campagne 1 présente des biais classiques des grandes enquêtes en ligne, qui ont été maintenant bien identifiés par les chercheurs en sciences sociales : une sur-représentation des femmes et des catégories socio-professionnelles "cadres, professions libérales et professions intellectuelles supérieures, enseignants" ; une sous-représentation des moins de 20 ans et des plus de 60 ans. Parmi ceux qui ont répondu à l'enquête, on constate donc une sous-représentation des personnes de plus 60 ans, des ouvriers et ouvrières, et des retraités.
Par ailleurs, un dernier biais notable et spécifique à cette campagne d'enquête tient à la région de résidence des répondants. Plus de la moitié des répondants vivent en Région Auvergne-Rhône-Alpes. Ceci est dû aux modes de diffusion de l'enquête : réseaux institutionnels, réseaux professionnels et réseaux personnels.
Qui est concerné par le téléchargement de ces applications ?
Pour StopCovid comme pour TousAntiCovid, un effet régional apparaît significativement dans les choix de téléchargement, et ceci toutes choses égales par ailleurs. Les régions Île-de-France, PACA et Centre-Val de Loire présentent une plus forte probabilité d’installation des applications, comparées aux autres régions de France. En effet, elles sont deux fois plus grandes en PACA et Centre-Val de Loire (en Île-de-France, ces chances sont 60% plus élevées).
Un effet d’âge apparaît également significativement. Au-delà de 40 ans, les chances d’installer les applications augmentent et ce, de façon exponentielle (deux fois plus de chance d’installer TousAntiCovid après 40 ans et trois fois plus de chance au-delà de 70 ans).
Un effet de genre émerge des analyses. Les hommes installent les applications avec 30% de chances de plus que les femmes.
Enfin, si StopCovid ne semble pas avoir été installée plus souvent par les personnes à risque épidémique que les personnes a priori non risquées, en revanche, les personnes à risque ont installé l’application TousAntiCovid avec 60% de chance de plus
Merci à tous !
Practical informations
Contact
Partners
Céline Cholez est maître de conférences en sociologie des techniques à l’Université de Grenoble, laboratoire PACTE et Institut Polytechnique Grenoble-INP. Elle travaille depuis 10 ans sur les problématiques de risques, de vulnérabilité et d’innovation. Elle anime le WP1 Risk Governance du CDP Risk de l'Université de Grenoble Alpes.
Page professionnelle : https://www.pacte-grenoble.fr/membres/celine-cholez.
Location
Contribuer
à cette recherche
du samedi 20 février au mercredi 10 mars 2021
- En remplissant le questionnaire (15 mn) avant le mercredi 10 mars 2021
- Coup de pouce : envoyez le lien vers le questionnaire à vos connaissances, par les réseaux sociaux ou par mail, vers vos collègues de travail et vos proches. Notre étude gagnera en représentativité. MERCI !
Vous pourrez renouveler ces opérations lors des différentes campagnes : vous participerez ainsi pleinement et anonymement au suivi de l'évolution des usages.